Pendant 8 semaines, la France a vécu sous un rythme inédit en mode pause. Nos habitudes de vie ont connu un bouleversement tel qu'il est légitime de s'interroger, à présent que la vie semble reprendre comme avant. Les grandes villes, si bruyantes et polluées habituellement, ont connu une parenthèse magique: plus un bruit, soudain un air pur, et une nature qui reprend ses droits. Nous sommes nombreux à avoir apprécié cette pause. Et nous sommes nombreux à en avoir souffert. L'homme n'est décidément pas fait pour rester enfermé, surtout si c'est en appartement de 30 m² avec famille. Pourtant nous avons beaucoup appris. Appris que l'on savait être discipliné devant le danger - le confinement a été respecté d'une façon admirable - Appris que l'on pouvait se passer du superflu et se contenter du minimum vital. Appris que l'on pouvait vivre autrement.
Aujourd'hui, les étangs de la Minière sont à nouveau ouverts au public. Des milliers de citadins redécouvrent le plaisir de la ballade prés d'une eau de mai encore transparente dans un décors magnifié par 8 semaines de paix profonde. Quelle rupture, quel choc pour la nature qui a prospéré sous le confinement. Ici, le couple de cygnes qui a élu domicile sur la berge, à 2 pas du chemin où passent des wagons de déconfinés. Là, les centaines de grenouilles se sont tues après plusieurs semaines d'un concert assourdissant - ce n'était pas un bruit, c'était le chant de la nature.
Toute la biodiversité dans son ensemble doit regretter aussi la pause magique.
L'ASEM souhaite à tous une saine reprise des activités, en gardant à l'esprit qu'une autre façon de se comporter au quotidien est possible.
J'aimerais savoir qu'est-ce qui s'est passe aux 2 bébés cyngnes sur les 5 oeufs du couple...predateurs?
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