samedi 1 décembre 2018

Pourquoi l'ASEM se bat...


L’ASEM, association agréée pour la Protection de la Nature, se bat contre les projets pouvant porter atteinte à l’environnement et demande qu’un effort prioritaire soit fait aussi dans notre Ville  pour arrêter l’engrenage climatique.
Guyancourt a la chance de compter sur son territoire les sources de la Bièvre, la forêt et les étangs de la Minière qui accueillent chaque jour des centaines, voire des milliers de promeneurs. Ces espaces classés et inconstructibles échapperont encore combien de temps au délire des promoteurs alors qu’une « Opération d’Intérêt National » balaie tout sur son passage, allant jusqu’à nier les arguments de la raison : l’urbanisation est à présent excessive, elle met en danger notre santé et notre environnement.
Cette année, Guyancourt a accéléré son programme d’urbanisation encouragé par les projets pharaoniques du Grand Paris, les promesses de la Ligne 18 et le ralliement au rêve de la communauté d’agglomération de faire de son territoire une ville de prestige par excellence. Morceaux choisis :
·         l’INRA vendant ses biens, un promoteur rasera 12 pavillons du hameau de la Minière, et élèvera à leur place une quarantaine de maisons serrées comme  sardines en boite.
·         Villaroy n’en finit pas de se bâtir au détriment des espaces verts: après l’imposant hôtel IBIS est annoncé un groupement d’immeubles dans un quartier qui n’en finit pas de se bétonner.
·         tout le monde a pu voir à Guyancourt la triste fin des Saules : un quartier rendu méconnaissable en quelques jours et amputé de ses 250 magnifiques saules de 40 ans. Un univers « minéral’ nous est promis à leur place…
·         opération de pur prestige, la RYDER CUP fin septembre s’est déroulée dans une ambiance américaine et sous les feux des médias, mais dans l’indifférence totale des Guyancourtois.
·         début septembre, les élus sont à nouveau montés au créneau, allant faire à Matignon une visite de courtoisie au 1er Ministre – sous forme de lobbying à peine voilé réclamant à grands cris la LIGNE 18 « sinon on est les oubliés du Grand Paris » et les « humiliés de la République ». Vous verrez dans ce numéro du CASTOR que des alternatives existent à la Ligne 18, et sont bien moins coûteuses que les 4 Milliards d’Euros soutirés aux contributeurs que nous sommes. 

Alors, pour soutenir l’ASEM ou nous contacter : asem.guyancourt@gmail.com

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